Une enfance baignée par la nature et l’océan

Depuis toute petite j’ai un lien très fort à la nature, à la sensorialité, au corps : j’ai encore en moi le souvenir des odeurs, de la lumière et de la caresse des hautes herbes gorgées de soleil dans lesquelles je me lovais, enfant, au solstice d’été !

J’ai grandi entre Bordeaux et Arcachon et appris à nager dans le Bassin, l’eau devenant très vite un élément indispensable à mon bien-être. J’adore nager en mer avec des palmes, j’aime cette fluidité que je retrouve dans le massage et dans la danse, une autre de mes passions. J’affectionne tout particulièrement le tango argentin et la danse contact improvisation qui sont toutes les deux des danses d’écoute de soi et de l’autre, des danses de la relation, avec une grande part laissée à l’improvisation.

J’aime l’improvisation, ce lâcher-prise qui parle de cet endroit de  confiance en soi pour pouvoir accueillir toutes ces parties de soi qui se manifestent, qui émergent de l’ombre à la lumière, porteuses chacune d’une énergie singulière, terreau de notre créativité, de notre vitalité.

Par ailleurs, très jeune, mes parents m’emmènent sur les plages naturistes océanes. Cela me forge un rapport au corps naturel, sain, décomplexé, à l’aise dans cette authenticité d’être et de dépouillement.

Cette aisance avec le corps m’emmène vers des études paramédicales.

Tantra : initiation aux énergies subtiles et à l’unité corps/esprit

Très vite, je ressens le besoin de compléter cette formation paramédicale par une approche plus sensible du corps et du toucher : je me tourne vers l’apprentissage du massage Sensitif.

Je rencontre dans cette formation un groupe de tantrika (adeptes de la voix tantrique) allant régulièrement en Inde et imprégnés de pratiques néo-tantriques telles que massages, danses, méditations dynamiques, pratiques énergétiques et cercles de parole ramenées par le maître spirituel indien Osho en occident dans les années 70. Nous nous réunissons régulièrement pour nourrir notre conscience et notre énergie vitale, imprégnés de cette vision non duelle de l’existence, unité corps/esprit.

Je rencontre dans ce groupe un homme qui sera mon partenaire tantrique pendant 5 ans. Nous nous initions mutuellement à un toucher sensible, méditatif, à l’attention à l’énergie qui circule en nous : des heures à se masser, à éveiller la sensorialité, sans se jeter sur la génitalité, la découverte d’une sexualité sexe/cœur/tête connectés, beaucoup de communication intime, des lectures sur le tantra et la vision taoïste de l’énergie sexuelle.

Des blessures à soigner : le chemin personnel en psychotérapie

Parallèlement, je ressens le besoin de soigner des blessures d’enfance. J’entreprends alors un parcours en psychothérapie qui me permet de me reconnecter avec mon enfant intérieur sensible, vivant, créatif, de prendre soin de mes besoins et de sortir du rôle de victime pour me responsabiliser. « Que puis je faire de ce qu’on a fait de moi ? ».

Cette psychothérapie associée aux pratiques tantriques me fait gagner en autonomie et me donne envie d’accompagner les autres sur ce chemin d’accueil et de connaissance de soi. Je me forme pendant 4 ans au métier de psychopraticienne tout en continuant à prendre soin de moi à travers la psychothérapie jungienne, la psychogénéalogie, la danse-thérapie, le massage sensitif, le travail sur la respiration et la méditation (yoga).

De ma première expérience de thérapeute psycho-corporel où j’en fais trop à la pause salvatrice de la maternité

En 2000, je crée mon cabinet de thérapeute psycho-corporel pour entendre les maux du corps et de l’âme de personnes atteintes de cancer ou de maladies dites psychosomatiques.

Mais je manque encore de recul,  suis trop dans la dimension sauveuse. J’en fais trop jusqu’à ce que mon corps m’oblige à m’arrêter. J’ai tout le temps mal au ventre. Je décide alors de faire une pause, une vraie.

Je m’installe au bord de l’océan et accueille avec grande joie l’arrivée de mon fils que je vais élever pendant 7 années dans ce cadre majestueux de la nature et du naturisme, dans une vie très simple connectée aux éléments. Très intéressée par l’approche bienveillante de l’enfant, je me forme à la pédagogie Montessori pour accompagner mon fils dans ses apprentissages.

Quand mon fils a 7 ans, je quitte la région bordelaise et l’océan pour partir en Ariège, motivée par 2 priorités : continuer à vivre dans cette proximité avec la nature et trouver une école qui nourrisse l’enfant dans ses dimensions intellectuelle mais aussi corporelle, émotionnelle et spirituelle.

Prendre soin de la vie, prendre soin des autres, prendre soin de moi !

L’Ariège se révèle être une véritable terre nourricière : entourée de nombreuses personnes dans la même démarche, je pratique le potager biologique, l’auto-construction, la musique, la danse, le chant, le massage, le yoga, la méditation et bien d’autres pratiques reliant le corps et l’esprit. Ces activités nourrissent ma quête de sens, mon besoin de prendre soin de la vie qui m’a été donnée, de prendre soin de la nature dont je dépends de manière vitale, de prendre soin des liens familiaux et amicaux qui me nourrissent. Prendre soin de ma santé psychique, énergétique et mentale devient une priorité d’autant plus que j’accompagne désormais les personnes en fin de vie. En effet après avoir travaillé en soins palliatifs à Bordeaux, je me retrouve en Ariège avec un travail de soignante qui accompagne les personnes très âgées (moyenne d’âge de 92 ans) vivant en EHPAD.

Accompagner la fin de vie demande beaucoup de présence, d’écoute, de dévouement et confronte à beaucoup de questionnements et de remises en question dans une société basée sur la performance et la rentabilité où les aînés sont souvent infantilisés au lieu d’être considérés et valorisés pour leur expérience de vie et où la question de la finitude demeure encore tabou.

Vers le massage tantrique et la sexothérapie

Parallèlement à ce travail, je me ressource beaucoup dans les pratiques de tantra et me forme en massage tantrique avec une otique de professionnalisation. Pendant cette formation, je fais de nombreux massages tantriques et cette forme de toucher intime, sacré, alliée à mes compétences d’écoute emmène les personnes que je masse à se confier sur leur questionnement intime, sur leur rapport à leur corps, à leur libido, à leur désir, à leur sexualité, à leur couple. Je décide donc de me former en sexothérapie pour accueillir ces mots de l’intime dans la bienveillance et le non jugement.

Cette formation en sexothérapie alliée à la formation en massage tantrique et à mon cheminement personnel dans le tantra, complètent à merveille ma formation de psychopraticienne validée en 2000.

Début 2023, je me sens l’élan enthousiaste et les compétences pour accompagner les questionnements de l’intime mais aussi pour conseiller, éduquer, éveiller, et inviter chacun à trouver un rapport souverain à son corps et à sa sexualité. Je crée alors mon cabinet à Toulouse et en Ariège pour vous y recevoir dans un cadre professionnel bienveillant et confidentiel avec l’apport tout particulier du cadre naturel en Ariège.